1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Le départ de Choguel Maiga de plus en plus réclamé

25 juillet 2022

Le Premier ministre malien est critiqué pour ses déclarations en faveur du maintien de la junte au pouvoir.

https://p.dw.com/p/4EdCS
Choguel Kokalla Maïga
A Bamako, le Premier ministre est soupçonné de vouloir rester au pouvoir après la transitionImage : Website des Premierministers Choguel Kokalla Maïga

Choguel Maïga a par exemple affirmé que les représentants “des forces du progrès” au Mali, donc les militaires à la tête du pays ou encore leurs soutiens, devraient pouvoir se présenter lors de la prochaine élection présidentielle.

Face à cela, plusieurs dirigeants de la plateforme - Le Cadre d'échange des partis politiques pour une transition réussie - réclament sa démission.

Cliquez sur la photo ci-dessous pour écouter le porte-parole de cette organisation des partis politiques, Amadou Koita. Il soupçonne Choguel Maïga de vouloir gagner les prochaines élections au Mali 

"Choguel Maiga ne veut pas partir" ( Amadou Koita)

Affaires des soldats ivoiriens 

La mission de l'ONU au Mali (Minusma) a reconnu "des dysfonctionnements" après la demande d'explications de la junte sur la situation de 49 militaires ivoiriens détenus depuis deux semaines, accusés d'être "des mercenaires" par Bamako.

Selon Abidjan, ces soldats devaient prendre la relève d'autres Ivoiriens déployés au Mali en tant qu'Elements nationaux de soutien (NSE), une procédure de l'ONU permettant aux contingents des missions de maintien de la paix de faire appel à des prestataires extérieurs pour des appuis logistiques.

Mais "il apparaît que certaines mesures n'ont pas été suivies et la Mission s'efforce de mieux comprendre comment ces dysfonctionnements ont pu se produire afin d'éviter qu'ils ne se reproduisent à l'avenir", a déclaré la Minusma. 

"La Minusma note que les éléments ivoiriens ont été déployés à Sénou (Bamako) pour assurer la sécurité à la base des NSE allemands dans cette même localité, au lieu de Tombouctou (nord) où est basé le contingent ivoirien de la Minusma", est-il expliqué.