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EconomieAfrique

Secteur du numérique : l‘absence des femmes africaines

Rodrigue Guézodjè
14 mars 2024

Sur le continent africain les femmes sont encore sous-représentées dans le secteur innovant et créatif du numérique. Une jeune entrepreneure numérique du Gabon propose des pistes pour susciter la présence des filles dans le digital. // En RCA, des taxes jugées exorbitantes au port sec de Bangui font grincer des dents chez les opérateurs économiques.

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Malgré une féminisation progressive du secteur du numérique, depuis les années des indépendances, les femmes restent encore à ce jour largement minoritaires dans les métiers du numérique, de l’informatique et de l'ingénierie. Ce n'est un secret pour personne, les nouvelles technologies constituent une opportunité unique pour le continent africain qui pourrait même devenir le centre névralgique de l'économie numérique mondiale. Avec une population qui a majoritairement moins de 30 ans, l’Afrique dispose d’un terreau très favorable au développement rapide du secteur des technologies. 
Et si les femmes ne sont pas présentes aujourd’hui dans ce domaine, Ariane Akeret craint que toute la transition numérique qui se mène actuellement se passe sans elles.

Juriste de formation, Ariane Akeret est une jeune entrepreneure gabonaise qui s’est, elle rapidement tournée vers la technologie financière. Fondatrice et directrice générale de l’application CaPay, elle a été récompensée pour sa solution innovante qui facilite le paiement des salaires et des prestations sociales des personnes non bancarisées.

Cliquez sur l’image pour écouter l’intégralité de l’interview de Ariane Akaret

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Après avoir vendu son activité logistique en Afrique en 2022, le groupe français Bolloré a aussi cédé sa place, dans la gestion du port sec du PK26, qui permet de stocker les marchandises ailleurs qu’au port camerounais de Douala. Ainsi, le gouvernement centrafricain a signé un partenariat public-privé avec la société Mercure Logistique Centrafrique pour se substituer au groupe français. Les clauses du contrat attribuent 65 % des revenus de la gestion du port sec à Mercure, contre 35 % à l'État centrafricain. Mais ce partenariat ne semble pas faire l'affaire des opérateurs économiques locaux.

 Cliquez sur l’image pour écouter le reportage du correspondant de la DW à Bangui. 

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Afrikanische Währung l Geld l Togo, Markt von Lome
Image : Ute Grabowsky/photothek.net/picture alliance

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